FANTASMES

Aujourd'hui, pour une fois, j'aimerais bien parler de mes fantasmes à moi. Parce que ce que je raconte depuis le début de ce site, si vous m'avez bien lue, c'est toujours pour mon amant. mon mec.celui que j'couche avec. (oui je sais, ce n'est pas français, je parodie Renaud).

Je n'ai pas besoin de mettre sa photo, il se reconnait, c'est mon premier lecteur, meme si des centaines de kilomètres nous séparent, la plupart du temps. Sauf ces week ends torrides que nous passons ensemble. Mais ceci est une autre histoire.

Depuis peu, je sais que vous etes assez nombreux à me lire!

Par exemple, je m'étais fait plaisir, autant que toutes les autres pages, en écrivant l'histoire intitulée "le livreur". Je l'ai un peu adoucie, car je me suis autocensurée, et j'ai eu raison : je pense que c'est la seule histoire que j'ai écrite dans ce site qu'il n'a pas aimée.

Moi j'aurais voulu aller plus loin dans la brutalité, dans le simili-viol fantasmé. Il a eu horreur de ça.

J'aimerais de temps en temps ne pas penser spécialement à lui en tant que seul lecteur, pour raconter une histoire. Penser à moi, à ce qui m'excite aussi, et peut-être pas lui. Je raconterais ce que j'aimerais qu'il m'arrive, en rêve, quand je fantasme, dans cet espace de liberté qu'est pour moi ce site où j'écris anonymement.

J'aimerais ici dire que souvent, malgré le fait que je sois absolument hétérosexuelle, je fais des rêves érotiques, mais avec des femmes uniquement.

Souvent je me masturbe en lisant des écrits érotiques ou il ya des scènes de groupe. Et d'autres choses. Je ferai quelques pages sur ce sujet, ensuite.

J'aimerais raconter une histoire que j'ai rêvée, ou même une dont j'ai entendu parler par une amie. Il y a longtemps. Ou bien je l'ai vécue. Ce sera au choix du lecteur de penser ce qu'il voudra.

J'étais en vacances chez un de mes amis, enfin pour tout dire, un ancien amant, dont j'étais amoureuse. J'aurais tout fait pour lui, j'ai accepté de vivre chez lui plusieurs fois pendant une année, alors qu'il était marié, mais sa femme était partageuse. Non qu'elle s'en fichait, mais elle l'aimait. Elle acceptait qu'il ait des aventures, elle m'a aussi acceptée d'emblée. Cet homme avait un don pour aimer les femmes, et il en parlait ouvertement. On parlait ouvertement de tout. Un jour il m'a dit que sa femme aimait aussi les femmes, et qu'un jour il me demanderait de partager son lit conjugal. Il faut dire que son lit conjugal, c'était mieux qu'un king-size, on aurait pu y faire dormir facilement quatre adultes. Et c'est probablement déjà arrivé.. (pas avec moi, je précise tout de même).

 

Je n'avais pas spécialement fait attention à ces remarques, étant occupée moi-même à me détendre, à profiter du fait d'être amoureuse, d'apprendre à "partager" un homme à femmes, qui, au gré de son humeur ou des désidératas de ses "amies", passait, même pendant la nuit, d'un lit à l'autre. Au cours de mes séjours chez lui, je me suis souvent endormie seule, et révéillée avec lui à mes côtés. Ou, au contraire, il se couchait avec moi et à l'aube j'entendais dans mon oreille un chuchotement vers 5 heures du matin "Je vais aller faire un câlin à ma femme". Le partage ne s'était fait ni tout seul ni facilement pour moi, j'avais eu le temps entre mes séjours d'y repenser, et je me disais que s'il était capable d'aimer plusieurs femmes, et que je l'aimais, je pouvais -et je devais- accepter. Et j'ai réussi, je pense bien. Il m'a appris beaucoup sur la tolérance en amour, lui. Ce qui m'a servi ensuite.

Un soir, je crois que c'était lors de mon dernier séjour chez lui, avant notre rupture, il yavait eu des amis venus boire un verre, tout le monde était très gai, c'était le week end, quand nous sommes montés nous coucher, il était convenu qu'il dorme avec sa femme. Je montais l'escalier avec lui, me préparant a grimper au second, où se trouvait ma chambre.En fait je grimpais déjà l'escalier, quand il me rappela "Viens, redescends, C... t'attend" (sa femme). Je lui criai "j'arrive" et me mis en chemise de nuit. Puis je redescendis entrai dans la chambre et refermai la porte derriere moi, apres avoir vu qu'elle était déjà au lit, nue, et qu'il etait en train de se coucher au milieu, m'indiquant la place pres de lui, de l'autre côté. Je m'engouffrai sous la couette, l'air de vouloir dormir, me serrant contre lui. Mais je crois qu'il avait d'autres projets. Il commença à se moquer gentiment de moi, en m'ôtant ma chemise de nuit.

Puis il me caressa, disant a sa femme:" touche, comme sa peau et douce".. Elle me toucha, me caressant les épaules, le dos, en me disant: "c'est vrai que tu as la peau vraiment douce".. et lui commença à m'embrasser, à me caresser, à me faire l'amour, me lêchant et me suçant, elle, me soutenant par les épaules, me regardait en me picorant des baisers dans le cou. J'avais beaucoup de mal à me détendre, ça ne m'était jamais arrivé. Puis je décidai de faire abstraction de la présence de C..., ou tout du moins, faire comme si elle faisait partie intégrante de cet homme dont j'étais amoureuse. Je réussis à me laisser aller, elle m'encourageait en me disant "détends-toi, laisse-toi aller, pense à ton plaisir".. tout en me caressant très légèrement, je finis par jouir deux ou trois fois d'affilée.

 

Sa femme me "soutenait", et quand j'eus joui, perdant à moitié conscience, j'oubliai où j'étais. Je revins à moi, voulant me blottir dans les bras de mon amoureux, mais celui-ci s'était tourné vers sa femme, et l'embrassait, tout en la caressant à son tour. Je ne savais pas quoi faire au début, je n'osais pas regarder, mais il m'invita à la caresser aussi. A priori, j'avais plutôt envie de le caresser, lui, et je profitai qu'il était occupé pour le sucer, et j'étais très fière de pouvoir lui donner une tres belle érection, et même de le faire jouir de cette façon, alors que ça ne lui arrivait pratiquement jamais.. Mais il m'arrêta avant de jouir et pénétra sa femme. Qui prit un pied d'enfer plusieurs fois de suite. Je restai sur ma faim, aussi pour ne pas avoir l'air "bégueule" je me mis à la caresser également, c'était la première fois que je touchais un corps de femme, de cette manière. C'était plein de tendresse, de légèreté, et après qu'il l'ait fait jouir plusieurs fois, avec son sexe puis ensuite avec un vibromasseur (dont je ne voulais pas, à cette époque), et; finalement, épuisée, elle dit, en nous embrassant tous les deux "maintenant, c'est tout, je dors". Il s'endormit aussi. Je me posai la question de savoir si j'allais remonter dans ma chambre, mais ce lit etait confortable, la couette chaude, la pièce pleine de tendresse, je m'installai contre mon amoureux et je m'endormis. Quand je me réveillai, le matin, j'étais seule dans le grand lit. Je descendis et C. me chuchota, quand je descendis dire bonjour à la cuisine "Merci pour cette nuit..."
Vécu ou réalité? Mystère...